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Diplômée de la Haute Ecole des Arts du Rhin.

Vit et travaille à Strasbourg.

« Connaître enfin la désinhibition en peinture grâce au foot et au wax, ce tissu à la l’origine fait de cire, aux couleurs vives et aux motifs contrastés. C’est ce qui entretient aujourd’hui cette flamme entre l’artiste et l’art du portrait. Une envie intrinsèque de poser les traits de ses proches ou des gens près desquels elle souhaiterait être. Submergée par des images au symbolisme religieux, Deborah s’imprègne dès son plus jeune âge de ces visages, de ces compositions qui peuplent les musées. Fascinée par les bleus de dévotions et les tons sombres réformistes, elle n’appréhende d’abord le portrait que d’une manière frontale dans un rapport physique avec le support mais aussi le medium, à l’époque le papier et le pastel gras. C’est lorsque la toile de tissu sur châssis s’invite dans sa pratique qu’elle découvre le potentiel de cette dernière et que survient le dénouement d’une angoisse du vide que vient combler, compléter le caractère décoratif du wax. Le sujet de la famille s’éclipse peu à peu en 2016 lorsque Deborah Gabeloux développe un désir obsessionnel pour le monde du football. C’est alors la Coupe d’Europe qui se joue et son œuvre se teinte subitement d’un doux mélange entre wax, paillettes et portraits de footballers. Le portrait peint est pour l’artiste un écrin de personnalité, « un compagnon d’atelier » qu’elle ne peut représenter qu’à échelle humaine, car c’est la seule façon pour elle de communiquer avec ces « avatars ». Elle investit ses pièces de clins d’œil, d’évocations sur ces multiples caractères qui sont des personnages publics, sujets à la fascination des masses. Présentés comme des personnages extrêmes, ils restent des hommes et c’est pour cette raison que leur portrait est une attache concrète, laissant une empreinte visuelle et physique.»

 

Texte du Collectif Embrayage

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