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Diplômée de la Haute Ecole des Arts du Rhin et de l'ENSAD.

Vit et travaille à Strasbourg.

« S’abandonner à la nostalgie d’un ailleurs qui n’a pas été le sien, au souvenir d’un récit qui tire de ses racines pour écrire les actes d’un futur prochain. Voilà ce que l’artiste franco-libanaise Charlotte Achkar construit au travers de ses œuvres que viennent sculpter les paradoxes sociaux et les mémoires de guerre d’un pays, d’un peuple, qui se fait miroir d’une société en crise. Symboles et talismans à échelles multiples habitent ses installations, jonchent le sol, flottent dans l’espace et recouvrent les corps. Formée à la bijouterie, l’artiste semble unifier le corps et l’objet dans une relation d’attachement. L’œuvre s’installe comme un théâtre sur lequel se rejoue l’histoire de nos écueils, de nos peurs, de nos refuges aussi. L’image du « Liban devient alors un observatoire du trouble, de l’oubli », par laquelle Charlotte Achkar questionne la disparition des vies aux profits des légendes, l’effacement qui peu à peu se fait absence. Des indices dissous, fuyants mais bien présents modèlent les mises en scène de l’artiste. Beyrouth est une combattante brisée, la libanaise, cette femme forte mais esseulée et nos souvenirs, eux, des fragments touchants et nébuleux. Verre, bois, céramique, acier, fer forgé s’équilibrent selon les œuvres, structurent le lieu afin de nous conter l’un de ces nouveaux mythes.»

Texte du Collectif Embrayage

Livret d'exposition
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